Vers l'unité
Prologue
Attends-toi à vivre en ce lieu des moments d’intensité, qui vont te traverser de part en part, comme une profonde méditation. A chaque fois, c’est un rendez-vous avec la lumière, qui transite ici par ces quelques mots posés sur une page. Ces mots n’ont l’air de rien. En réalité, selon leur agencement sur la page et les qualités de ton être, ils deviennent de formidables vecteurs de lumière, qui ont cette potentialité d’ouvrir les portes. Aussi, il ne tient qu’à toi maintenant de les maintenir fermées ou de les ouvrir.
Il survient, parfois, de formidables tempêtes qui soufflent sur ta maison. Tu n’as dès lors plus d’autres choix que d’aller jeter un œil dehors et ainsi d’entrouvrir la porte. Aussitôt, un puissant bouleversement te saisit.
Soit, tu refermes tout de suite la porte, de peur que cette tempête vienne déplacer tous les objets que tu as soigneusement disposés à l’intérieur de chez toi, de peur que ce fort vent entraîne et disperse tout sur son passage.
Ou alors, tu accueilles ce qui se manifeste à toi : l’étranger qui se présente sur le seuil de la porte, ou encore la visite impromptue d’une lointaine connaissance, tellement inattendue que tu en demeures tout étonné. Et pourtant c’est là, maintenant, sous tes yeux. Il ne te reste plus qu’à accepter d’ouvrir un peu plus la porte, d’accueillir en ta maison celui qui se tient là, au-devant de toi, et de lui accorder avec simplicité l’hospitalité.
C’est alors que débute le grand récit du chemin de cet ami, qui est resté bien trop longtemps éloigné de toi. A force de l’écouter, le cœur s’ouvre ; l’amitié retrouvée s’enflamme et envahit toute la maisonnée. Sa chaleur douce remplit chaque être de joie et d’un bonheur si intense qu’il finit presque par t’enivrer, au point que tu souhaites que rien de tout cela ne s’arrête, que ce moment de retrouvailles, pures et joyeuses, dure, perdure, éternellement.
Franchir le gué
Aujourd’hui, une splendeur recouvre la terre de ses bienfaits
Tout s’ouvre à l’horizon
Une flamme se dresse dans le lointain, comme une colonne de feu au-dessus de l’infini
Je m’éveille et contemple la lumière
Je m’étonne de ne rien voir
Je contemple et rien ne se produit
Je demeure dans le silence
Tout me trouble profondément
Une voix s’élève ; personne ne l’entend
La voix recouvre la multitude des hommes ; nul ne l’écoute
Tout demeure dans le silence
La voix s’élève une nouvelle fois, nul ne l’entend
La flamme se dresse, plus intense encore
Elle transperce la voûte céleste
Mes yeux regardent, mais ils ne voient pas
Le silence m’enveloppe et me plonge dans l’obscurité
La flamme s’élève très haut dans le ciel
Elle perce la nuit
Nul ne la voit ; nul ne la perçoit
Et pourtant, elle se tient là, droite, au-dessus des hommes …
Extrait de Le chemin de l'élévation
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